Visio Flash situation sanitaire dans le 92 – DASEN/syndicats

La DASEN du 92 a décidé de convier les organisations syndicales à une réunion le 4 mars dernier pour évoquer la situation sanitaire du département (organisation des tests sanitaires, masques, évolution de l'épidémie).

  • La situation sanitaire dans les Hauts-de-Seine

Même si les indicateurs sont plus préoccupants en Ile-de-France que sur la totalité du territoire national, la situation est moins tendue dans le 92 que dans les autres départements franciliens.

Cependant ces indicateurs évoluent très rapidement. La vigilance doit être de mise.

  • Présentation de la campagne de tests salivaires dans les écoles du 92

La campagne de tests salivaires a démarré dans le département.

La préparation de cette campagne se fait en collaboration avec l’ARS et avec l’autorisation de la Haute Autorité de Santé.

  • Dans quelles villes ?

Soit dans des zones où la circulation du virus est importante (indicateurs : taux d’incidence et taux de positivité) soit dans des situations particulières de villes ou d’écoles où plusieurs cas ont été relevés et où des classes, des écoles, ou des centres de loisirs(pendant les vacances) ont été fermés.

Cette campagne est également déployée dans une ville où la municipalité est volontaire.

Il n’est pas prévu de généraliser ces tests à toutes les écoles du département mais de tester là où c’est prioritaire pour surveiller la situation pendant une période (un second test est prévu dans ces secteurs 3 semaines après le premier).

  • Quelle procédure ?

Lorsque le secteur est déterminé, un contact s’établit avec la municipalité, l’IEN, les labos, la médecine scolaire.

5 à 8 écoles par jour peuvent être testées.

Pour une école de 300 élèves cela peut durer une demi-journée. Test de toute l’école (enfants, personnels enseignants et personnel municipal).

Pour effectuer les tests sur les élèves, il faut le consentement des parents.                                                               Pour les personnels, c’est une démarche individuelle et volontaire de leur part (1 euro à leur charge).

Un formulaire d’explication et de demande de consentement est distribué aux familles. En cas d’accord de la famille, elle doit fournir un numéro de sécurité sociale, un mail et un numéro de téléphone.

Le laboratoire prépare ensuite la collecte.

Les résultats sont connus en 24h et envoyés aux familles par sms et/ou courriel. Pas de retours aux écoles.

Si les enfants sont sans couverture sociale, un accompagnement est prévu. Cela ne doit pas être un frein.

Si le résultat est positif : contact tracing habituel. Lien ARS/ médecine scolaire.

Une vidéo sera conçue par le pôle départemental maternelle et diffusée dans les écoles pour expliquer à nos plus jeunes élèves comment cracher.

  • Quels personnels ?

Les Mairies s’occupent de la communication aux familles et du recueil des consentements.

Les prélèvements seront recueillis soit par du personnel municipal, soit par les infirmières scolaires, soit par des personnels recrutés par la DSDEN (médiateurs LAC : lutte anti covid)

Les écoles ne doivent gérer que la circulation des élèves dans les locaux pour le prélèvement. Aucune autre tâche n’est demandée aux enseignants et aux directeurs.

  • Les masques

Nous avons relevé une nouvelle fois la mauvaise qualité des masques livrés aux personnels des écoles. Même s’il était prévu de les garder jusqu’à la fin de l’année scolaire (50 lavages possibles), une nouvelle livraison devrait avoir lieu. Ces nouveaux masques devraient être plus fins.

Il n’y aura plus de livraison en revanche à destination des élèves.