Quel bilan tirer des CAPA de vérification des barèmes de mutations intra-académiques 2019 dans l'académie de Versailles ?
En ouverture des CAPA, les élu.es du Sgen-CFDT ont portés les mêmes revendications, fidèles au caractère général de notre syndicat.
Un travail plus efficace mais indispensable
Globalement, cette année, il semble falloir apporter moins de corrections aux barèmes. Plus grande efficacité des DPE ? Circulaire plus claire ? Candidats habitués à demander conseil aux organisations syndicales ? Peut-être un peu de tout cela, même si la situation reste plus compliquée dans certaines disciplines.
Pour autant, le travail de vérification des barèmes dans un cadre paritaire reste indispensable. Plusieurs centaines de collègues ont pu voir leur barème amélioré, grâce à l’envoi de pièces complémentaires (pour ouvrir droit à des bonifications), à la correction des informations administratives ou au recodage de certains voeux (notamment lez ZR inexistantes dans la discipline e l’agent).
La volonté gouvernementale de réduire drastiquement les compétences des CAPA n’est pas compréhensible. Et le Sgen-CFDT a réaffirmé son attachement à la tenue de groupes de travail et CAP où un dialogue efficace ne peut être que bénéfique aux agents et à l’institution, en particulier en ce qui concerne le mouvement.
Deux décisions regrettables
Les changements intervenus cette année dans les éléments de barème n’ont pas fondamentalement modifié l’équilibre du mouvement. Le Sgen-CFDT s’est élevé contre deux décisions regrettables.
Une bonification stagiaire dégradée
Les stagiaires bientôt néo-titulaires, fort nombreux dans notre académie, ont été bien mal traités dans ces changements. La bonification stagiaire ESPE a été ramené à un niveau dérisoire de 15 points.
Au moins l’académie a-t-elle maintenu la possibilité de la faire porter sur le vœu de leur choix, et pas nécessairement le premier. C’était une revendication que nous portions depuis plusieurs années maintenant. Elle rend plus lisible la priorité et la stratégie des collègues dans la formulation de leurs vœux, et aurait pu permettre d’améliorer les affectations le moment venu si son niveau était resté plus élevé.
La bonification APC reste difficile à obtenir
Nouveauté de l’an dernier, la bonification APC (autorité parentale conjointe) est une idée pertinente dans son principe, mais ses conditions (calquées sur le rapprochement de conjoint) la rendent difficile à obtenir.
Selon la circulaire, il faut que l’ex-conjoint travaille ou soit en recherche d’emploi. Or ce qui doit primer, c’est bien la possibilité de se rapprocher des enfants, que l’autre parent ait ou non une activité professionnelle. Autant dans le cas d’un RC, on peut entendre que l’un des conjoints étant sans activité, le domicile familial soit établi en fonction de la résidence professionnelle de l’agent, autant dans le cadre d’une APC c’est un présupposé surprenant, voire grotesque.
Autre difficulté, il se peut que l’agent ne puisse obtenir les pièces justificatives demandées auprès de son ex-conjoint (cas rencontrés au mouvement inter-académique). Nous regrettons que l’académie comme le ministère refusent de faire évoluer cette liste des pièces.
Des progrès à faire sur l’affectation des néo-titulaires
Nous revendiquons comme les années passées que les néo-titulaires placés sur zone de remplacement puissent tous recevoir une affectation dès le mois de juillet. L’enjeu est bien d’améliorer leur entrée dans le métier, et il devrait s’agir pour tous d’un enjeu prioritaire compte tenu de la situation peu enviable de ce point de vue dans nos académies franciliennes.
Retrouver nos déclarations préalables complètes :
DP GT barèmes intra 2019 Cert-agr