Audience Aurore Bergé et enquête Loi Blanquer

La section des Yvelines dans le cadre de la discussion de la Loi Blanquer dite de la "Confiance", a lancé une enquête flash auprès des collègues et directeurs/trices afin de porter leur perception auprès de la députée LREM Aurore Bergé. Trouvez les résultats de l'enquête et de l'entrevue ici.

Afin de peser sur un projet de loi fourre-tout et à de nombreux points contraires à notre conception de l’école, le Sgen-CFDT s’est mobilisé en allant à la rencontre des parlementaires.

C’est plus d’une centaine de députés et de sénateurs en France que nous avons rencontré pour débattre, convaincre et infléchir le projet de loi… avec un certain succès, non spectaculaire mais réel : parmi la trentaine d’amendements remis lors de ces rencontres, certains ont été repris, parfois tel quel, par les parlementaires dans le projet modifié.

Avant de rencontrer Aurore Bergé, députée LREM de la 10° circonscription des Yvelines, la section et vos élus du Sgen-CFDT avait tenue a entendre l’avis des collègues. Malgré les vacances de printemps nous avons reçu près de 150 réponses en quelques jours à notre enquête. Vous trouverez en PJ le 4 pages des vos réponses et notre analyse.

Reçu.es plus d’une heure par la députée, le 26 avril à sa permanence de Rambouillet, nous avons pu développer et expliciter les positions des collègues en accord avec celle du Sgen. Aurélien Lartigues a pu témoigner de la réalité du quotidien d’un directeur dans un quartier fragile. Pour nous, le projet des écoles du socle ne répond pas à nos attentes. Pour autant, il ne faut pas enterrer la question avec l’amendement qui risque d’être rejeté (ce qui ‘est confirmé depuis). Le fonctionnement de l’école et la direction n’est pas qu’une affaire de moyens, même s’ils sont un préalable à toute évolution. Nous avons pu présenter notre projet pour un établissement du premier degré qui accorde d’avantage d’autonomie aux équipes. Julie Denizane et Sylvain Riuné ont partagé leurs retours des instances (CAPD et CTSD) où il siègent et le ras-le-bol des collègues. Au final, un véritable échange de points de vues au lieu du monologue que nous craignions. L’échange s’est poursuivi an delà par des questions que des collègues nous avaient chargés de transmettre. Bref, un exercice de dialogue social en marge des postures traditionnelles.

Le résultat est à lire en cliquant sur le lien suivant : Enquête direction et loi Blanquer – 78