Le comité technique académique du 15 février a été reporté faute de quorum. Le Sgen-CFDT et l'Unsa, qui ne boycottaient pas la réunion, ont pu porter leurs revendications au sujet de la mobilité des personnels, en particulier au sujet du mouvement intra-départemental dans le 1er degré.
Le comité technique académique du 15 février 2022 n’a pas pu siéger faute de quorum. La FSU, FO, la CGT et le Snalc ont décidé de boycotter ce CTA pour des motifs auxquels nous nous associons pour une grande partie. Mais contrairement à ces organisations, nous avons choisi de siéger pour porter nos revendications parce que le dialogue nous semble toujours ce qui peut permettre de faire avancer la situation de nos collègues.
Ce que le Sgen-CFDT a demandé :
Nous avons demandé à la Rectrice que les engagements pris en CTA au mois de janvier au sujet du 1er degré soient tenus. Des réunions avec les organisations syndicales dans chaque département devaient nous permettre de nous approprier les nouvelles règles de ce mouvement intra-départemental et de signaler les difficultés qu’elles posaient.
Les informations dont nous disposons nous permettent d’affirmer que dans plusieurs départements ces réunions devaient se transformer en point d’information, ce qui n’a rien à voir avec du dialogue social.
Nous avons également demandé qu’un groupe de travail issu du CTA soit saisi du contenu de la circulaire académique pour le mouvement intra dans le 2nd degré.
Notre article sur le CTA du 11 janvier 2022
Ce que nous soutenons :
Le dialogue social est quasi inexistant en matière de mobilité depuis la loi de transformation de la fonction publique. La faute à la loi, certes, mais aussi au Rectorat quand il en a la compétence.
L’ensemble des organisations syndicales siégeant au CTA de l’académie de Versailles a fait la demande d’un groupe de travail sur l’écriture de la circulaire académique concernant le mouvement général dans le premier degré. Nous n’avons pas obtenu la réunion de ce groupe de travail.
Les organisations syndicales, donc les personnels qu’elles seules représentent, sont tenues à l’écart des opérations concernant les carrières et la mobilité de nos collègues. Un groupe de travail n’est pas uniquement un outil de communication de l’administration mais bien un lieu où la parole des personnels doit être entendue et prise en compte.
Les organisations syndicales dénoncent cette décision et demandent que soient prises en compte les demandes des personnels. Elles dénoncent le refus de l’administration de convoquer des groupes de travail sur les LDG (lignes directrices de gestion) quand ils sont demandés par les organisations syndicales. Ce choix qui prend appui sur la loi de transformation de la fonction publique est inacceptable.
Les suites du mouvement du 13 janvier 2022
Par ailleurs, après la grève historique du 13 janvier, et la situation chaotique dans les écoles, établissements scolaires, services, nous dénonçons le fait que les revendications des personnels sont toujours trop peu entendues au plan national comme au plan académique.
Une situation intenable : le Sgen-CFDT Versailles s’associe à la grève du 13 janvier
Actions du 13/01, enfin le dialogue !
Nos différences :
Mais il y a d’autres sujets sur lesquels nous avons une analyse et des mandats différents. Et le boycott n’est pas pour nous la meilleure manière de faire entendre nos demandes dans ce cas. Nous pensons aussi à nos collègues qui ont déployé des efforts importants afin que ce CTA puisse avoir lieu ainsi que nous l’avons constaté lors des très nombreux groupes de travail qui l’ont précédé et au cours desquels le dialogue social a globalement été assez satisfaisant.
Nous ne disons pas que tout va bien.
Et nous dénoncerons dans notre déclaration liminaire la brutalité des décisions prises pour les DHG du 92, les pénuries de personnels dans de nombreux domaines qui rendent la vie de nos collègues difficile (infirmières, Psy-En, filière technique en particulier).
C’est pour ces motifs que nous ne nous sommes pas associés à ce boycott et n’avons pas soutenu le texte proposé.