CAPD des Yvelines : réaffectations et exeat-ineat

La CAPD s’est ouverte en l’absence du nouveau DASEN retenu par ailleurs. En déclaration liminaire, le Sgen-CFDT s’est alarmé de l’évolution des CAPD et nous avons demandé à ouvrir une discussion avec la DSDEN pour anticiper le nouveau périmètre de l’instance. L’explosion des demandes de réaffectation prouve avec la nouvelle circulaire, imposée en précipitation l’an dernier par le ministère, que lorsqu’il n’y a pas de dialogue social la situation des collègues se dégrade.

Le Secrétaire Général annonce l’ouverture d’une classe supplémentaire à Croissy (28,4 élèves en moyenne). Par ailleurs, le calendrier des opérations collectives n’est toujours pas défini; le nouveau DASEN souhaitant avancer les opérations de gestion. L’incidence positive serait que toutes les affectations seraient connues avant les grandes vacances. Mais on a le droit de douter de la faisabilité en cette année d’élections municipales : bizarrement, il y a 6 ans, les fermetures ont été annoncées après les élections locales…

Résultats du mouvement et demandes de réaffectation

Si 1185 collègues ont obtenus un poste, 453 autres sont restés sans affectation et ont été nommés manuellement en phase complémentaire (le fameux « second mouvement »). La circulaire ministérielle prétendait pourtant affecter le maximum d’agents au mouvement principal, notamment en tordant le bras des collègues avec le voeu large imposé. C’est donc sans surprise que 49 collègues ont demandé une réaffectation. 13 ont été traitées dès l’été (10 accords, 1 refus, 2 renonciations). Sur les 36 demandes restantes, 6 ont été acceptées à effet de la rentrée des congés d’octobre et 2 en attente de solution. Le Sgen-CFDT a prévenu les collègues qu’il suivait.

De façon générale, 136 postes restent vacants (dont 44 à temps plein) et seront occupés en partie par le 53 contractuels recrutés.

Exeat-Ineat

18 collègues ont obtenu leur exeat et ont pu quitter le département. Avec 11 entrants seulement, le département fini donc avec un solde de – 7 Professeurs des écoles.

Avec les 73 sortants de la première phase de mars, nous arrivons à un déficit de 80 enseignants pour le département.

Le Sgen a demandé à ce que les situations puissent être examinées (et accordées) le plus longtemps possible malgré la volonté d’avancer le calendrier.

Le manque d’attractivité du métier, particulièrement en Ile-de-France, ne permet plus de faire le « plein » et pèse sur les demandes de mutation (rendant moins attractif le métier, etc, etc).