Non à la fermeture de l’école André Malraux de Courbevoie

Après plus de 2 ans de concertation avec la communauté éducative sur sa reconstruction, la Mairie a décidé seule, en quelques jours, que l'école Malraux devrait fermer à la rentrée 2025. Le Sgen-CFDT Versailles organise la lutte avec les parents et les syndicats d'agents municipaux pour la sauver.

C’est la douche froide à l’école élémentaire André Malraux de Courbevoie.

Alors que les parents, les personnels de la collectivité locale et les enseignantes attendaient le début des travaux, l’équipe municipale leur a annoncé que l’école serait fermée dès la rentrée 2025

Pour de sombres raisons financières et pour construire une école européenne toute neuve accueillant des enfants d’expatrié.es travaillant pour la banque et les institutions européennes, la ville sacrifie cet établissement classé en zone violence qui joue un rôle majeur dans ce quartier isolé.

Sans concertation préalable, les élus décident donc de rayer de la carte une école de 11 classes dans laquelle l’équipe enseignante ne cesse depuis des années de déployer ses efforts pour faire réussir les élèves, pour monter des projets sur le vivre ensemble, pour créer du lien avec les familles du quartier et ainsi améliorer le climat scolaire.

Cette décision arbitraire provoque au sein de la communauté éducative de Malraux un sentiment de mépris et de trahison.

Très tôt, l’équipe de militants du Sgen-CFDT s’est déplacée pour soutenir les collègues très éprouvé.es mais pas découragé.es. Ensemble, nous avons souhaité mobiliser les parents d’élèves et les syndicats de la fonction publique territoriale de toute la ville.

 

L’équipe du Sgen-CFDT à la rencontre de l’équipe enseignante de l’école Malraux

Les fédérations de parents ont lancé une pétition en ligne pour éviter la fermeture que nous vous invitons à la signer :

Signer la pétition ici

Des actions communes vont très rapidement être proposées.

C’est tous ensemble (enseignants, parents, personnels de la Ville) que nous pourrons espérer influer sur cette décision injuste et qui met en péril la réussite des élèves et l’équilibre du quartier tout entier.