Professeurs des écoles: le Sgen-CFDT défend le droit au départ à la retraite à la date anniversaire

Comme tout.e.s les salarié.e.s, les professeur.e.s des écoles doivent avoir le droit de partir à la retraite à leur date anniversaire.
Cette revendication est portée par le Sgen-CFDT depuis 1989, en continu depuis 2014, tant au niveau fédéral que dans nos instances académiques.

PE - professeur des écoles : le Sgen-CFDT défend le droit au départ à la retraite à la date anniversaireD’instituteur et institutrice à professeur.e des écoles

La loi d’orientation de 1989 a créé le nouveau corps de professeurs des écoles, cadre A de la fonction publique.

Dès cette période, le Sgen-CFDT dénonce les différences de traitement par rapport aux enseignant.e.s du second degré malgré la grille de référence identique à celle des professeur.e.s certifié.e.s. Qu’il s’agisse du temps de face à face élèves mais aussi des indemnités, primes, de l’accès à la hors classe, les différences sont importantes.

Le Sgen-CFDT a lancé dès 2014 une alerte sociale et une pétition pour dénoncer ces injustices dont le droit au départ à la retraite à date anniversaire.

La pétition de 2015 pour l’équité entre les corps enseignants reprend elle aussi cette revendication.

Le Sgen-CFDT dénonce depuis de nombreuses années cette mesure injuste. Et d’autant plus incompréhensible qu’à l’inverse, un.e PE atteint.e par la limite d’âge doit demander par écrit à finir l’année scolaire !

Il est plus que temps d’y mettre un terme pour rétablir l’équité entre les enseignant.e.s du premier degré et les autres personnels de l’Éducation nationale, et de faire appliquer une règle de droit commun dont les seul.es professeur.es des écoles sont exclu.es.

 

Une revendication plus que jamais d’actualité

Dès l’annonce du projet de réforme des retraites, le Sgen-CFDT a de nouveau dénoncé cette injustice incompréhensible concernant le droit de départ à la date anniversaire. Cette revendication est d’autant plus prégnante que les discussions en cours doivent viser davantage d’équité et de justice sociale. La CFDT a refusé et obtenu la suppression de l’âge pivot qui pénalisait ainsi tout particulièrement les professeurs des écoles. Un.e PE né.e en juin 1960 aurait été obligé.e de travailler un an de plus si les 62 ans et 4 mois avaient été maintenus, et ce, dès 2022.

Le Sgen-CFDT , tout comme la CFDT porte toujours haut et fort cette revendication tant au ministère de l’Éducation nationale qu’au ministère de la fonction publique ou auprès des parlementaires. Il faut qu’enfin cette obligation de finir l’année scolaire, cette injustice, disparaisse.