Le CTA ne s’est pas tenu

Bref compte-rendu sur une instance qui n'a pas eu lieu et sera reporté à une date ultérieure et inconnue encore.

Ce jeudi 20 octobre, un comité technique académique était convoqué.

Avant que l’instance ne soit ouverte, les représentant.es de la FSU, de FO et de la CGT ont lu une déclaration commune indiquant leur refus de siéger au motif de « la répression syndicale dont est victime Kaï Terada, déplacé, dans le prétendu intérêt du service, sans aucun motif véritable » et constatant « chaque jour la dégradation de la situation au lycée Joliot Curie [à Nanterre] et l’absence de réponse satisfaisante de la part du Rectorat ».

La rectrice a indiqué que le quorum n’étant pas atteint le CTA ne pouvait se tenir ce jour et serait reconvoqué.

Claire Bonhomme, représentante du Sgen-CFDT,  a demandé la parole pour une courte intervention:

Le Sgen-CFDT partage une large part des éléments évoqués par le communiqué qui vient d’être lu. Nous sommes particulièrement inquiets des graves tensions au lycée et autour du lycée Joliot-Curie de Nanterre et dans des établissements alentours. Des solutions doivent être trouvées pour retrouver une situation plus apaisée. Pour autant, notre souhait était bien de siéger ce jour, notamment pour travailler et échanger sur le bilan de la rentrée et le bilan du mouvement, qui concernent l’ensemble des personnels de notre académie.

 

Les tensions et les violences de ces derniers jours sont insupportables. La situation du lycée Joliot-Curie doit être traitée dans sa globalité pour retrouver un fonctionnement apaisé.

Nous tenons à rappeler que ce n’est un seul enseignant, Kai Terada, mais au total quatre enseignants du lycée Joloit-Curie pour lesquels le rectorat a prononcé une « mutation dans l’intérêt du service », dans des contextes et à des moments différents. Cela n’est pas anodin.

S’agissant de cet établissement, et comme de manière générale, le Sgen-CFDT est très attaché :

  • au respect des droits des personnels, de tous les personnels, y compris à l’expression syndicale,  y compris à des conditions de travail sereines
  • au respect des droits des usagers, et d’abord des élèves
  • au droit à la sécurité morale et physique sur et aux abords de son lieu de travail ou d’étude.