En janvier, nos écoles et établissements pourraient être touchées par des coupures d'électricité lorsqu'ils se situent dans des zones visées par des délestages.
Le point sur ce que l'on sait, ce que l'on ne sait pas encore et ce que nous demandons.
Un groupe de travail s’est tenu au rectorat mardi soir avec les représentant.es des organisations syndicales, en déclinaison du groupe de travail ministériel dont voici le compte-rendu sur le site de la fédération des Sgen-CFDT.
Ce que l’on sait
- Les coupures de courant éventuelles auront lieu sur des zones correspondant à environ 2000 points de livraison, donc sur des superficies variables en fonction de la densité, assez restreintes en zone urbaine dense, plus larges ailleurs.
- Ces coupures éventuelles auront lieu sur des créneaux de matinée ou de 18 à 20h et entraineront la fermeture des établissements scolaires concernés la demi-journée du matin ou une fermeture anticipée dans l’après-midi. Toutes les activités seront concernées (périscolaire, instances…)
- C’est via l’application nationale Ecowatt que les coupures probables puis éventuellement confirmées seront connues. La confirmation des périmètres et des horaires concernés ne seront connus qu’à partir de la veille à 17h avec un affinage des données jusqu’à 21h… Il y a donc des enjeux et des contraintes très fortes de réactivité, notamment dans la transmission de l’information aux personnels et aux familles.
- Ces épisodes de possibles coupures nécessitent une vigilance et des vérifications sur les installations de sécurité (incendie…), les plateaux techniques, les serveurs informatiques…
- Il n’y aura pas de « continuité pédagogique » d’aucune sorte dont la mise en place serait demandée pour ces courtes périodes de fermeture.
- Seront placés en situation d’autorisation spéciale d’absence les personnels: 1. dont les lieux de travail sont en zone de délestage, 2. qui doivent garder leurs enfants scolarisés dans des établissements en zone de délestage, 3. en télétravail dont le domicile est en zone de délestage, 4. empêchés de rejoindre leur lieu de travail pour des raisons liées à la mise en place de zones de délestage.
Ce que l’on ne sait pas encore
- Tout d’abord et bien sûr si des coupures auront effectivement lieu !
- Le détail des modalités pratiques sur la façon dont les personnels, les élèves, les familles seront prévenus.
- Les modalités d’accueil pour les enfants de personnels prioritaires (soignants, forces de l’ordre…)
- Si les établissements seront en capacité de réouvrir effectivement rapidement l’après-midi après une coupure le matin (remise en route de la sécurité incendie, problématiques de transports….)
- Les solutions pour pallier les effets de ces coupures sur les services de restauration (y compris pour des établissements qui ne sont pas touchés mais livrés par des cuisines centrales qui seront affectées).
- Les solutions particulières pour les EREA et internats. Une réunion spécifique est prévue tout début janvier.
Ce que nous demandons
- Un protocole et des indications les plus lisibles et pratiques possible. Si nous espérons fort qu’il n’y aura aucune coupure, on ne saurait s’en remettre à la pensée magique en guise d’anticipation!
- Une prise en compte de la réalité du travail demandé: que des coupures et fermetures aient lieu ou pas, des personnels seront d’astreinte et auront des tâches supplémentaires pour les prévoir, pour assurer une veille y compris en soirée, le dimanche, pour prévenir des familles dans des délais très contraints, vérifier deséquipements… Ces personnels doivent voir ce travail supplémentaire reconnu et rémunéré! Le Sgen-CFDT a été la seule organisation à porter cette revendication au niveau national et au niveau local.
- Un travail étroit avec les collectivités territoriales.
- Une grande souplesse pour prendre en compte les difficultés des personnels et des usagers à rejoindre leur lieu de travail.
- La recherche de solutions pragmatiques et réalistes en matière d’accueil des enfants de personnels prioritaires, d’élèves scolarisés en internat et EREA…