Défendre notre démocratie !

Le conseil syndical du Sgen-CFDT Versailles s'est réuni le mardi 12 avril.
Il fait sienne la position de la CFDT et du Sgen-CFDT, pour considérer que l'heure n'est plus au choix d'un programme mais bien à la défense de notre régime démocratique, le 24 avril prochain.

Une position sans ambiguïté contre l’extrême droite

Dès le 10 avril au soir, la confédération CFDT appelait combattre le Rassemblement National lors du second tour des élections présidentielles. Et cet appel est sans ambiguïté: pour battre la candidate du RN, il n’y a pas 36 solutions, il y a celle de glisser dans l’urne le bulletin qui porte le nom du candidat Macron, son adversaire.

Et cette position aurait été la même quel que soit le ou la candidate en situation d’affronter n’importe quel.le candidat.e issu.e de l’extrême droite qui serait parvenu au second tour du scrutin présidentiel.

 

Et ni la CFDT , ni le Sgen-CFDT, ni le Sgen-CFDT de l’académie de Versailles ne prendraient position s’il n’y avait dans l’équation la dangereuse possibilité de l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite.

L’article 1er des statuts de la CFDT précise bien qu’il s’agit d’une organisation syndicale « autonome vis-à-vis des pouvoirs politiques […] qui entend garder à son action une entière indépendance à l’égard de l’État, des partis. »
Cet article précise également que « la confédération et ses organisations combattent toutes les formes d’abus de pouvoir, d’autoritarisme, de totalitarisme et participe à la consolidation de la démocratie. »

Face à la candidate d’un parti qui n’a pas renié grand chose de son héritage fasciste, face au programme qu’elle présente, et il n’est que de le lire réellement pour se convaincre du danger, nous l’affirmons : l’heure n’est pas à l’hésitation.

 

Pouvoir continuer d’agir

Pour beaucoup d’entre nous, le choix qui nous est proposé le 24 avril est un choix par défaut, après un mandat présidentiel marqué  par une politique souvent très éloignée des idées que nous portons, notamment en termes d’éducation mais aussi d’accès aux services publics, de dialogue social, et plus encore. Et nous savons bien ce que les personnels de l’Education Nationale, de l’Enseignement supérieur et de la recherche ont enduré, nous savons ce qu’ils endurent encore !

Cet appel ne vaut donc ni approbation du bilan du président sortant, ni adhésion à son programme. Il ne s’agit pas de choisir un programme, mais bien de choisir de rester dans un régime démocratique.

Et ainsi de pouvoir, collectivement et individuellement, continuer d’agir selon nos convictions, continuer de s’opposer chaque fois que nous le jugeons légitime, continuer de militer pour aller vers une société plus juste, plus inclusive.  Et cette responsabilité de rassembler la société par-delà les différences, c’est bien une responsabilité politique au sens noble du terme, qui incombe d’abord à nos dirigeant.es, et nous les  avons interpellé.es, nous les interpellons, et nous les interpellerons en ce sens.

Nous vous invitons à lire: