France Éducation International se mobilise !

France Éducation International, établissement public sous tutelle du ministère de l'Éducation nationale, est un acteur reconnu en France et à l'étranger. Ses personnels, engagés et compétents, alertent aujourd’hui sur des mesures et conditions de travail mettant en péril la qualité de ses missions.

Nous sommes les héritiers de Jean Zay et de Gustave Monod.

Qui sommes-nous ?

Nous sommes des agentes et des agents attaché-es à la valeur du service public, mais aussi des citoyennes et des citoyens conscients de l’importance d’un service public de qualité dans une démocratie.

Nous représentons une grande diversité de nationalités, de langues et de cultures.

Nous sommes titulaires ou contractuels de la fonction publique.

Nous sommes aussi des conjoint-es, des parents, des ami-es.

Nous travaillons à FEI depuis de longues années ou sommes compagnons et compagnonnes de route ponctuel-les.

MAIS nous sommes tous et toutes engagés et loyaux, fidèles aux valeurs fondatrices de France Éducation international.

Nos inquiétudes croissantes

Aujourd’hui, nous voulons exprimer publiquement notre inquiétude qui ne cesse de croître depuis des mois.

Nous en avons assez de la stigmatisation. Stigmatisation des services publics. Stigmatisation des étrangers. Stigmatisation de l’école publique. Stigmatisation de la recherche publique. Stigmatisation des coûts. Stigmatisation du temps de travail. Et in fine stigmatisation de notre travail. Or la culture du résultat, à FEI, nous l’avons ! Le sens du dévouement et l’abnégation aussi !

Les résultats parlent d’eux-mêmes : plus de 80% d’auto-financement pour l’établissement, fruit d’un engagement exemplaire des personnels en dépit de rémunérations jugées très faibles. Ce n’est pas nous qui le disons, ce sont nos tutelles et nos partenaires qui le reconnaissent régulièrement.

Aujourd’hui, outre le gel du point d’indice annoncé, outre la subvention pour charges de service public supprimée en 2024 et revue à la baisse en 2025 (sans garantie qu’elle soit effectivement versée d’ici la fin de l’année civile), outre les conditions de travail dégradées dans lesquelles nous exerçons depuis des années, on nous annonce de nouvelles mesures justifiées au nom de l’effort national et d’un alignement sur le secteur privé : augmentation du temps de travail, augmentation du nombre de jours de carence en cas de maladie, amputation de 10% des indemnités maladies la première année…

Dans un silence assourdissant en réponse aux alertes et aux demandes portées par nos représentants des personnels depuis des années, au mépris des situations de souffrance psychologique et économique des personnels.

Nos revendications

Aujourd’hui, nous nous rassemblons devant notre établissement pour exiger des actions réellement prioritaires pour l’intérêt collectif :

  • La réduction significative de la charge de travail qui pèse sur chaque agent de FEI, puisqu’il n’est pas possible de recruter pour faire face au volume croissant d’activité ;
  • Le maintien des droits négociés : 3 jours de télétravail, 44 jours de congés annuels, service hebdomadaire sur 4,5 jours pour les personnels sans astreinte ;
  • L’augmentation du pouvoir d’achat des agents via la revalorisation des IFSE, la prime d’intéressement, le CIA pour les fonctionnaires et une prime pour les contractuels ;
  • Une CDIsation plus rapide pour les contractuels afin de réduire leur précarité ;
  • Le rétablissement de la subvention pour charges de service public à la hauteur de ce qu’elle était avant sa suppression et non à la baisse.